Et oui, aujourd'hui je cause rugby !
Tout d'abord, un immense bravo à mes coéquipiers de Pont-du-Château qui ont gagné le premier match de barrage d'accession en Fédérale 3. Vous ne pouvez pas imaginer le bonheur que j'ai eut de voir que vous aviez gagné !! Maintenant "plus" qu'un match à gagner pour que l'an prochain on joue la montée en Fédérale 2 !!
Mais pourquoi est-ce que je vais vous parler de rugby ? Et bien parce que j'en ai envie et comme je suis un dictateur absolu sur ce blog et ben je fais ce que je veux !
Non, plus sérieusement, je reviens de l'entrainement et je me rend compte qu'il me manque quelque chose en jouant ici. Attention, pas de mal-entendu, je m'éclate comme une bête à jouer ici, mais il y a un truc qui me gêne ... c'est que l'esprit de groupe, l'esprit de solidarité n'est pas super présent.
Ici, le rugby est plus vécu comme un sport individuel dans le sens ou on ne cherche pas à avancer en groupe mais plutôt de façon individuelle. Il n'y a pas cette envie collective en rentrant sur le terrain (à part le weekend dernier). D'ailleurs, il n'y a pratiquement jamais de discourt de motivation d'avant-match et moi ça me manque ! C'est discourt où le coach te montre qu'il a confiance, ça resserre les troupes et enlève toute nolonté. C'est des vrais moments de vérité ! On ne peut pas tricher dans ces instants.
A Pont-duche on est particulièrement bien servi avec Didier et Jean-Luc ! D'ailleurs, je crois que les mots d'avant la demi-finale du championnat l'an dernier resteront comme un moment très fort de ma "carrière".
En parlant de motivation des troupes, j'ai trouvé sur le site de Canal + un documentaire qui est passé à l'occasion du 500ème match retransmit sur cette chaîne : "Souvenir de mêlée". Je l'ai trouvé génial. Il y a des images du temps où le port de la moustache était obligatoire en première ligne (non je ne regarde personne papa !) et ou les maillots n'étaient pas roses moulants ...
Bref, dans ce reportage, j'ai trouvé un pépite (parmi tant d'autres à mes yeux ...). C'est le discourt d'Alain Gaillard avant un 1/4 de final contre Clermont, à Clermont :
Tout d'abord, un immense bravo à mes coéquipiers de Pont-du-Château qui ont gagné le premier match de barrage d'accession en Fédérale 3. Vous ne pouvez pas imaginer le bonheur que j'ai eut de voir que vous aviez gagné !! Maintenant "plus" qu'un match à gagner pour que l'an prochain on joue la montée en Fédérale 2 !!
Mais pourquoi est-ce que je vais vous parler de rugby ? Et bien parce que j'en ai envie et comme je suis un dictateur absolu sur ce blog et ben je fais ce que je veux !
Non, plus sérieusement, je reviens de l'entrainement et je me rend compte qu'il me manque quelque chose en jouant ici. Attention, pas de mal-entendu, je m'éclate comme une bête à jouer ici, mais il y a un truc qui me gêne ... c'est que l'esprit de groupe, l'esprit de solidarité n'est pas super présent.
Ici, le rugby est plus vécu comme un sport individuel dans le sens ou on ne cherche pas à avancer en groupe mais plutôt de façon individuelle. Il n'y a pas cette envie collective en rentrant sur le terrain (à part le weekend dernier). D'ailleurs, il n'y a pratiquement jamais de discourt de motivation d'avant-match et moi ça me manque ! C'est discourt où le coach te montre qu'il a confiance, ça resserre les troupes et enlève toute nolonté. C'est des vrais moments de vérité ! On ne peut pas tricher dans ces instants.
A Pont-duche on est particulièrement bien servi avec Didier et Jean-Luc ! D'ailleurs, je crois que les mots d'avant la demi-finale du championnat l'an dernier resteront comme un moment très fort de ma "carrière".
En parlant de motivation des troupes, j'ai trouvé sur le site de Canal + un documentaire qui est passé à l'occasion du 500ème match retransmit sur cette chaîne : "Souvenir de mêlée". Je l'ai trouvé génial. Il y a des images du temps où le port de la moustache était obligatoire en première ligne (non je ne regarde personne papa !) et ou les maillots n'étaient pas roses moulants ...
Bref, dans ce reportage, j'ai trouvé un pépite (parmi tant d'autres à mes yeux ...). C'est le discourt d'Alain Gaillard avant un 1/4 de final contre Clermont, à Clermont :
alain gaillard, sa façon de motiver les joueurs
envoyé par seb_STXV
Franchement, moi, ça me met la chair de poule. D'ailleurs, j'aimerais bien savoir si je suis le seul ? Est-ce que vous, rugbyman ou non, sportif ou non, ça vous parle des mots comme ça ?
J'ai tendance à penser comme la Guille que hors contexte rugby, on doit le trouver ridicule, mais j'attends vos réponses.
Sinon, pour en revenir à mon expérience, il me manque aussi les bouffes d'après match où on mange et on boit quelques canons. Même si je n'avais pas l'habitude de rester des heures et des heures (et oui, quand on doit retourner dans son studio le soir même et que rien, mais alors rien n'est près ...), j'aimais bien cette convivialité.
Ici, ça existe, mais c'est deux ou trois heures après le match, dans un restaurant en ville et il faut être habillé en costume-cravate ... moi je préfère ma tranche de saucisson, mon bout de fromage et ma bière !
A part cela, je vis cette expérience rugbystique vraiment comme étant un privilégié. Peu de personnes ont l'occasion de faire ce que je fais et je prends énormément de plaisir avec les collègues (et ne cherchez pas de comportement malsain dans cette dernière phrase ...) sur le terrain !
Avant d'aller plonger dans mon lit douillet, je ne résiste pas à vous mettre (rhhoo, mais attendez la fin de la phrase ! Vous avez vraiment l'esprit tordu !) les définitions de pilier et talonneur que j'ai trouvé (spéciale dédicace à Coucounibouca et papa ...) :
- Pilier (N°1 et 3) ou pilar : Sorte de croisement entre un sanglier atteint de schizophrénie et de nain de jardin . Le pilier de base est généralement petit, gras comme un moine, de petits yeux porcin, de la bave aux lèvres et questionne régulièrement ses collègues de cette phrase relativement philosophique "Quand est ce qu'on mange ?". Il fait partie de la première ligne , avec son camarade le talonneur et son autre compagnon pilier. Ces sympathiques joueurs ont l'immense honneur de se foutre sur la gueule directement avec leurs homologues adverses lors des mêlées fermées. N'hésitez pas à croquer les oreilles de vos adversaires : elles sont là pour ça! Plus un pilier a le sourire à la fin d'un match, plus son adversaire est en sang. Le pilier droit est encore plus fada que le gauche, et pourtant le gauche ne sait pas toujours que le rugby se joue avec un ballon. Lors de la troisième mi-temps, si vous ne trouvez plus le gras dans votre assiette, il est certainement au fond de leur gosier.
- Talonneur (N°2) : De la même sous-famille que le pilier (la première ligne, aussi prisée sur le pré que dans les tranchées), sauf qu'il est plus petit (et légèrement plus intelligent , mais vraiment un tout petit peu), mais possède les mêmes mœurs carnivore. Contrairement a ce qu'on peut penser ,le talonneur a bel et bien pour rôle de coller un bon coup de talon dans le ballon quand le nain de jard...le demi de mêlée l'introduit dans la mêlée (Je me répète et je vous emmerde). Il lui incombe également la tâche ingrate de lancer le ballon en touche, allez savoir pourquoi puisqu'il a souvent les plus grosses mains et les moins habiles! Sans doute les créateurs du jeu trouvèrent que ce poste était trop ingrat (Son rôle se limitant a taper du talon une fois tout les quarts d'heures dans le ballon ...), jugèrent plus judicieux de lui rajouter un petit quelque chose pour équilibrer (Bien que cela reste moins fun que de coller un ballon entre les deux perches). Amateurs de bonne chair, ils aiment enfoncer les fourchettes dans les yeux de leurs adversaires.
Je me rappelle que la définition d'ailier dans le dictionnaire du rugby de Serge Simon avait bien fait rire les deux personnes précédemment citées ... chacun son tour ! (Quoique les définitions de pilier et talonneur étaient aussi bien marrantes !)
6 commentaires:
Arf... c'est pas vraiment de la prose comme discours mais c'est assez efficace...J'ai eut l'occasion de le voir aussi ce reportage de canal, et c'est vrai qu'il est vraiment excellent :)
ce petit discours me rapel certains discours d'avant match.T'inquiétes pas coucoune,ce discours ne peut pas laisser indifférent une personne qui pratique le rugby.ben
Moi j'ai grandit, "rugbystiquement parlant", avec de tels discours d'avant matchs! alors bien sur que celui-là donne envie d'y aller à la mine!!
A Ponduch, à part 3-4 vieux dinosaures comme moi, les autres, les djeun's quoi, ne sont pas culturellement prêts à entendre ce genre de discours avant les matchs, je l'ai désormais bien compris. A part pour le match à Gerzat où j'avais mis les watts (lol), et où j'avais su tirer la corde sensible!
(Mouss')
J'ai trouvé un club en Suède moi ! Je vais y aller je pense :D
@Batin : bien d'accord avec toi !
@ Ben : ouf ! Je suis pas le seul alors !
@ Mouss' : à l'élevage à l'ancienne, il n'y à que ça de vrai !!
@ Gaby : cool ! Tu vas les défoncer les viking !
Il est magnifique ce discours, ça m'a vraiment scotché et mis la chair de poule quand j'ai vu ça ! Je pense pas que ce soit une question d'âge, j'ai 22 ans et je joue avec mon école d'ingé.
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